dimanche 7 octobre 2012

Motion 3, LA motion écolo du congrès

La motion 3 Maintenant la gauche qui porte en sous-titre «  Le social au cœur, l’écologie en avant » symbolise la synthèse indispensable entre le social, et l’écologie, la prise en compte à la fois de l'urgence et du long terme.


Nos 5 grands engagements pour l’écologie politique

  1. Un pôle public de l’énergie

L’accès à l’énergie est un droit fondamental. Or, il ne peut pas y avoir de politique équitable de l’énergie au service des citoyens si celle-ci est dépendante des lois du marché. Pour garantir l’indépendance énergétique de notre pays, il faut mettre en place un réel service public de l’énergie. C’est ce que propose la motion 3 avec la création d'un pôle public de l'énergie, dont la production et la distribution sont soumises à des contraintes techniques et de sécurité très spécifiques.
  1. Un service public de l’eau potable

L’eau potable est un bien commun de l’humanité, indispensable à toute forme de vie. L’eau ne doit pas devenir une marchandise. L’accès à l’eau potable doit être garanti aux mêmes conditions sur l’ensemble du territoire. C’est pourquoi la motion 3 souhaite la création d'un service public de l'eau potable, décliné nationalement (production) et localement (distribution).

  1. La sortie du nucléaire et la transition énergétique

La catastrophe nucléaire de Fukushima est venu rappelée de la pire des manières qu’avec le nucléaire, le risque zéro n’existe pas. La sortie progressive du nucléaire est possible en engageant une réelle mutation de notre modèle énergétique sans tomber dans la pénurie électrique ni augmenter le prix de cette énergie, tout en réduisant à terme les émissions de gaz à effets de serre. Des scénarii alternatifs existent, basés sur l’efficacité et la sobriété énergétique. Ils doivent faire l’objet de débats démocratiques qui n’ont jamais eu lieu.

  1. La fiscalité écologique

Une contribution climat/énergie sur les émissions de tous les gaz à effet de serre est indispensable pour promouvoir un changement de comportements des citoyens tout en limitant les nuisances causées par les gros consommateurs. En outre, une telle contribution pourrait ainsi à la fois renchérir le coût des marchandises produites très loin de leur lieu de consommation et rendre les produits locaux plus compétitifs.

  1. Non à l’exploitation des gaz et huiles de schistes

L’exploitation des gaz et pétroles de schistes, énergies fortement émettrice de GES, ne peut participer à la transition énergétique. Qu’il s’agisse de la fracturation hydraulique ou de toute autre technique d’extraction, l’exploitation des gaz de schistes est synonyme de dommages environnementaux irréversibles que nous refusons.
 

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